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La vie est belle
126 min
Disponible jusqu'au 30/12/2024
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Menacé par la faillite de son entreprise, un père de famille songe à mettre fin à ses jours... Frank Capra nous offre une fable intemporelle pétrie d’idéalisme, d’humour et d’humanité, avec le sublime James Stewart.
La paisible bourgade de Bedford Falls s’apprête à célébrer Noël. Mais George Bailey, l’un des habitants, n’a pas le cœur à la fête. Directeur, depuis la mort de son père, d’une société de prêt immobilier permettant aux plus modestes d’accéder à la propriété, George vient d’apprendre que son oncle a égaré les 8 000 dollars qu’il devait déposer à la banque. Une aubaine pour Mr. Potter, le potentat qui règne sans partage sur la ville et essaie depuis longtemps de faire couler son entreprise. Alors que, pour échapper à l’opprobre de la faillite, George s’apprête à mettre fin à ses jours, le Ciel s’en émeut. Pour enfin gagner ses ailes, l’ange de deuxième classe Clarence doit le convaincre de renoncer à ses funestes projets…
Droiture
Il n’aura rien accompli de ses rêves les plus chers, George : visiter l’Europe, achever ses études supérieures, demeurer célibataire, donner les clés de la société paternelle à son jeune frère, devenir un grand architecte. Mais s’il n’a jamais quitté Bedford Falls, sa vie n’a-t-elle pas été pour autant comblée par une femme aimante (Donna Reed), quatre charmants bambins et une droiture exemplaire qui lui vaut la considération unanime de sa petite communauté ? Interprété par James Stewart, que Capra dirige ici pour la troisième fois après Vous ne l’emporterez pas avec vous (1938) et Mr. Smith au Sénat (1939), La vie est belle joue avec virtuosité sur la palette des émotions, combinant fantaisie céleste et pragmatisme terrien, humour et mélodrame, suspense et romantisme. À la générosité de son candide héros, balloté par des événements qui lui échappent, le cinéaste oppose aussi la rapacité de l’avide banquier Mr. Potter, campé par le génial Lionel Barrymore, un parti pris qui lui vaudra de s’attirer la suspicion de la Commission des activités anti-américaines. Considéré comme l’un des plus grands films de Capra, une fable intemporelle emplie d’idéalisme et d’humanité.
Avec
James Stewart (George Bailey)
Henry Travers (Clarence Odbody)
Donna Reed (Madeleine Hatch-Bailey)
Lionel Barrymore (Henry F. Potter)
Thomas Mitchell (William Bailey dit « oncle Billy »)
Beulah Bondi (« Ma » Bailey)
Ward Bond (Bert)
Gloria Grahame (Violet Bick)
Réalisation
Frank Capra
Scénario
Frances Goodrich
Albert Hackett
Frank Capra
Jo Swerling
Auteur.e
Philip Van Doren Stern
Production
Liberty Films
Producteur/-trice
Frank Capra
Image
Joseph Walker
Joseph Biroc
Montage
William Hornbeck
Musique
Dimitri Tiomkin
Costumes
Edward Stevenson
Décors de film
Emile Kuri
Jack Okey
Pays
Etats-Unis
Année
1946