ARTE ReportageUSA élections / San Francisco / Kosovo

53 min

Disponible jusqu'au 02/12/2024

Émission du 02/11/2024

  • Version française
Rencontre avec la génération Z dans le Michigan, un Etat-clé que le vote des jeunes pourrait faire basculer / Pauvreté, déclassement, violence : le centre-ville de San Francisco est gangréné par le fentanyl / Kosovo, les Albanais sont persuadés qu’ils doivent leur liberté aux Etats-Unis.
USA élections : le péril jeune
Le Michigan est l’un des Etats qui pourrait délivrer les clés de la Maison Blanche. Kamala Harris et Donald Trump y sont au coude à coude et font les yeux doux à la jeunesse. Car le vote de la génération Z pèsera de tout son poids.Will Gregory, jeune afro-américain de Détroit s’apprête à voter Donald Trump. Lilly Youssef, est une étudiante arabo-américaine. Elle aussi va tourner le dos à Kamala Harris à qui elle ne pardonne pas la guerre à Gaza et son soutien à Israël. Viviano Anastassi, 20 ans, est un jeune démocrate à l’université du Michigan. Il mène campagne comme si sa vie en dépendait. Sur le campus, le kamalove des premières semaines a laissé place à l’inquiétude. Il n’y a plus qu’un cheveu entre les deux candidats dans les sondages. Will, Lilly, Viviano : leurs points communs ? Ils ont, tous les trois, entre 20 et 25 ans. Des GenZ comme on appelle cette génération courtisée comme jamais par les deux candidats. Et tous les trois vivent dans le Michigan, un des états-clé qui peut faire basculer l’élection. Les GenZ pourraient faire la différence. 

USA : San Francisco malade du Fentanyl 
Elle passe ses journées dans sa tente à enchaîner les prises de drogue. A 42 ans, Angie fait partie des milliers de toxicomanes qui peuplent le quartier de Tenderloin, au coeur de San Francisco. Cette femme au visage émacié est « accro » au fentanyl, un opioïde bon marché et extrêmement addictif qui a mis en quelques années l’Amérique à genoux.Cinquante fois plus puissant que l'héroïne, cet antidouleur est responsable de la mort de plus de deux personnes par jour dans la capitale de la contre-culture et de 75 000 décès chaque année aux Etats-Unis. Mais il est aussi le symptôme d’un mal assez profond : l’échec des politiques de lutte contre les opioïdes en Californie, et plus largement aux Etats-Unis.Comment la politique de « réduction des risques » est-elle mise en œuvre par la mairie de San Francisco ? Pourquoi les pouvoirs publics ne parviennent-ils pas à endiguer ce fléau qui gangrène la capitale de la tech ? A travers le portrait croisé d’une toxicomane et de son ange gardien - l’une des rares personnes qui aide les junkies à se faire soigner -, ce reportage est une immersion dans le quotidien d’un quartier devenu ces derniers mois une zone de confinement pour personnes dépendantes. Il nous invite à nous interroger sur la pertinence des politiques californiennes de grande tolérance à l’égard des drogues, au moment où la crise des opioïdes et des sans-abris est devenue un enjeu de la campagne électorale. 

Kosovo : le rêve d’Amérique
S’il y a en Europe un pays pour lequel la relation aux États-Unis est tout à la fois sincère et vitale, c’est le Kosovo. Le pays des Balkans, autrefois en Yougoslavie, a acquis son indépendance en 2008 au terme d’un long processus qui lui a permis de se détacher de la Serbie. En 1999, l’OTAN était militairement intervenue sur une décision du Président américain Bill Clinton. Vingt-cinq ans plus tard, les Albanais du Kosovo, qui représentent l’écrasante majorité de ce pays d’un million 600 000 habitants, sont toujours très reconnaissants à l’égard des États-Unis vu comme leur libérateur et leur bienfaiteur. Les États-Unis se sont durablement implantés au Kosovo avec leur base militaire de Bondsteel, la plus importante dans les Balkans, mais aussi à travers toute une série de programmes économiques et éducatifs, typiques du « soft power » américain. Des formations gratuites visent à développer l’économie du pays, mais ses élites intellectuelles sont littéralement aspirées par les Universités américaines. Cette méthode américaine est également appréciée par la minorité Serbe du Kosovo, qui se sent mieux protégée par les États-Unis que par le gouvernement du Kosovo.A Pristina la capitale, les drapeaux américains côtoient ceux de l’Otan et de l’Europe, mais le Kosovo, s’il intègre l’UE, restera pour longtemps le meilleur allié des États-Unis dans les Balkans, voire son fidèle soldat.

Pays

France

Année

2024

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