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28 minutesOlivier Babeau / Le sexisme prospère en France (22/01/2025)
46 min
Disponible jusqu'au 22/04/2025
Émission du 22/01/2025
Dans "L’ère de la flemme", l’essayiste Olivier Babeau revient sur l’évolution de notre société qui a conduit, selon lui, à la fin de l’effort / Le Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes a publié son rapport 2025 dans lequel il constate une "polarisation" croissante entre les genres, marquée par "des femmes plus féministes et des hommes plus masculinistes".
"L’ère de la flemme" : avons-nous vraiment perdu le sens de l’effort ?
En 2018, l’essayiste Olivier Babeau affirmait au “Figaro” : “Je suis obnubilé par les mécanismes collectifs par lesquels les individus sont asservis. C’est le cœur de mon combat libéral !” Dans son nouvel essai, “L’ère de la flemme : comment nous et nos enfants avons perdu le sens de l’effort” (éditions Buchet-Chastel), il revient sur l’évolution de notre société qui a conduit, selon lui, à la fin de l’effort alors qu’il était pendant des millénaires au cœur de nos existences. Il estime que cette évolution résulte d’une lassitude face à un confort trop facile à obtenir grâce aux technologies qui nous permettent de nous dispenser d’un réel effort, qu’il soit physique ou intellectuel. Cette évolution touche selon lui essentiellement l’Occident puisque les pays en développement ne seraient pas encore lassés du confort. La “civilisation du moindre effort” risque de transformer la société en “un monde de zombies dépressifs”, selon ses mots.
Femmes "plus féministes", hommes "plus masculinistes" : une société fracturée ?
Le Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes (HCE) a publié le 20 janvier son rapport 2025 dans lequel il constate une “polarisation” croissante entre les genres chez les jeunes, marquée par “des femmes plus féministes et des hommes plus masculinistes”. 94 % des femmes de 15 à 24 ans considèrent qu’il est “difficile d’être une femme” en France aujourd’hui alors que 44 % des hommes de cette même tranche d’âge considèrent qu’il est “difficile d’être un homme”. Dans le même temps, le HCE relève qu’il y a une “prise de conscience” collective des violences sexistes. Ainsi, pour 65 % des Français “tous les hommes portent une part de responsabilité” en matière de violences sexistes et sexuelles. C’est chez la jeune génération, qui a grandi avec MeToo, que le fossé entre les genres est le plus grand. Qu’est-ce qui explique cette différence de perception et de ressenti entre les jeunes femmes et les jeunes hommes ? Pourquoi le fossé entre les genres grandit-il depuis deux ou trois ans ?
Enfin, Xavier Mauduit revient sur l’histoire de Lucifer, l’ange déchu chez les chrétiens, alors qu’un couple de parents s’est vu refuser ce prénom pour leur enfant. Marie Bonnisseau nous parle des nuisances sonores en ville qui, cette fois, ne viennent plus de la route mais des terrasses.
Pays
France
Année
2024