Giuseppe Verdi : Requiem

Créé en 1874, le Requiem de Verdi reste l'une des plus populaires parmi les grandes messes des morts du répertoire classique, composées d'abord à des fins liturgiques, et destinées à transcender l'angoisse de la mort par l’espoir de la rédemption. Mais la majestueuse partition verdienne rappelle aussi par son lyrisme et sa puissance les grands opéras de son créateur. Composé en hommage à Alessandro Manzoni, l'écrivain ardemment engagé en faveur de l’unité italienne que Verdi vénérait, cette Messa da Requiem exprime le besoin de consolation et d’abandon, mais aussi la communion humaine et l’espoir face à la mort. À la tête de l'orchestre et du chœur de l'Académie nationale Sainte-Cécile, l'une des plus anciennes institutions musicales au monde, fondée dans la capitale italienne, Daniel Harding en livre une interprétation de haut vol, portée aussi par un quatuor de solistes internationaux : la soprano sud-africaine Masabane Cecilia Rangwanasha, la mezzo-soprano russe Yulia Matochkina, le ténor américain Charles Castronovo et la basse italienne Roberto Tagliavini.