Culture pop | ARTE

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Varsovie, détruite à plus de 90% durant la Seconde Guerre mondiale, était une ville grise dans les années cinquante. Les années de la terreur stalinienne du début de la guerre froide faisaient régner une atmosphère pour le moins... déprimante. Alors, pour égayer le quotidien et remonter le moral de la population, les autorités communistes encouragent la production des néons comme antidote à la grisaille !

La Pologne communiste et le démon du néon

Contre la grisaille de Varsovie dans les années 50, les autorités ont installé… des néons ! Et aujourd’hui, ils reprennent vie.

Gymnastique

Au pays des ayatollahs, les femmes n’ont pas le droit de chanter en public. La jeune Zara Esmaeili a été arrêtée pour avoir interprété des reprises de chansons dans un parc. Depuis Berlin, la militante féministe Faravaz est une de ces voix au service de la résistance musicale. Elle présente deux chanteuses restées au pays qui savent pertinemment qu’elles risquent la prison pour faire entendre leur voix.

Rappeuses en Iran : chanter, c’est risquer la prison

Alors qu’elles risquent parfois l’emprisonnement, des chanteuses iraniennes ne se laissent pas intimider.

Tracks East

À l’ère des réseaux sociaux, des selfies et des filtres, nous construisons tous une version lissée de nous-mêmes, calibrée pour séduire et capter l’attention. À force de vivre pour les caméras et dans le souci constant de l’image que l’on renvoie, nous sommes sans cesse dans la représentation de nous-mêmes. Cette personne que l'on offre au regard de l'autre correspond autant à un idéal qu’à la somme de normes imposées par les sociétés dans lesquelles on évolue.
Face à un culte de l'image grandissant, certains artistes nous mettent face à notre voyeurisme et à notre exhibitionnisme à travers des performances qui se jouent de nos perceptions. L’érotisation des corps est-elle un outil d’émancipation ou d’aliénation ? Se trahit-on forcément en incarnant quelqu’un que l’on n’est pas pour être validé ? Le désir ne se crée-t-il pas uniquement dans le regard de l'autre ?
Tracks part à la rencontre d’artistes qui se jouent du regard  que l'on porte sur eux à travers leurs performances. Le performer Personne Public se met en scène dans des shows qui mêlent désir et horreur.  L'artiste Paloma Vauthier fait entrer la pole dance dans les galeries d'art et nous confronte à nos préjugés. Qui contrôle l'autre : celui qui regarde ou celui qui est regardé ?

Hyperformance et selfies-sticks : qui cherche-t-on à séduire ?

Entre mise en scène de nos vies et érotisation des corps, rencontres avec des artistes qui jouent avec le regard qu’on pose sur eux.

Tracks

Xavier Hervás Vigueras nous parle de la fête nationale espagnole, vue par un jeune catalan.


auteur : Xavier Hervás Vigueras

réalisateur : Celsius Pictor

Karambolage España - la fête nationale

La Pologne, ancien pays du charbon, ne compte plus que 20 mines en activité aujourd’hui. La fermeture de ces mines s'est accompagnée d’une volonté d’ouverture inédite à l’art et à la culture pour les anciennes villes minières : les sites désaffectés sont transformés en centres artistiques, alliant musées et résidences d’artistes. Et si la transition énergétique en Pologne était une mine d’art ?

Quand l'art va au charbon

Face à la fermeture de ses mines, la Pologne a transformé ces endroits désaffectés en lieu culturel… une vraie mine d’art !

Mélange unique de sonorités électroniques, de rythmes entraînants et de paroles kitsch, l’italo disco conquiert les charts dans les années 80. Des tubes comme “Dolce Vita”, “Vamos a la playa” sont de retour sur les pistes de danse. Mais l’italo disco des années 80 n’est pas celui de 2024. Des labels expérimentent en intégrant des éléments de musique psychédélique dans des beats d’acid house.

Disco, Dance & Dolce Vita - Le grand retour de l'Italo Disco

L’italo disco, genre musical né dans les années 1980, fait son grand retour en Europe et détrône presque la techno sur les pistes de danse berlinoises.

La voiture, ça fait bander. Présentée dans la publicité comme un attribut de séduction et un gage de virilité, elle devient un objet de désir destiné avant tout aux hommes. En 1993, Audi ose même le slogan : Il a une Audi, il aura la femme.
Si aujourd’hui les femmes achètent des voitures autant que les hommes, dans les esprits on peine à passer la vitesse supérieure.
La voiture reste un symbole phallique par excellence, pourtant sa carrosserie, elle, est régulièrement comparée aux courbes d’une femme. Sa charge érotique est relayée et popularisé par le cinéma, de James Bond qui embarque ses conquêtes en Aston Martin, à Gatsby séduisant Daisy à bord de sa Rolls-Royce, au couple sado-masochiste du film Crash de David Cronenberg qui provoque des accidents de la route pour mieux s’exciter… Et plus on associe la voiture au corps et au sexe, plus on lui prête des qualités humaines.
Certains “mécanophiles” ont de l’attirance sexuelle pour la prodigieuse mécanique des véhicules motorisés et sans aller aussi loin, les conducteurs et conductrices ne sont-ils pas tous et toutes amenés à entretenir des rapports très intimes avec leurs véhicules ?
Tracks passe derrière le volant et part à la rencontre des artistes qui interrogent le rapport  étrange, presque charnel, que la société entretient avec l’automobile et qui veulent renverser les dynamiques sexistes qui se cachent sous le capot. 

Fantasmes : la voiture, un être humain comme les autres ?

Rencontre avec des artistes qui explorent notre rapport érotique à l’automobile et démontent les biais sexistes qui l’entourent.

Aurélie Pétrel envisage systématiquement son travail en deux phases. À commencer par le minutieux travail photographique en studio dont naissent ses images. Mais elle est de ces artistes pour qui l’existence de l’œuvre se mesure à l’aune du regard qu’on y porte, du désir d’activation qu’on lui offre.

Aurélie Pétrel

Elle définit son travail photographique, de ses prises de vue, installations et conditions d’apparition de l’œuvre.

l'atelier A

Gaëlle Pialot est une journaliste française qui vit depuis quelques années entre Paris et l’Andalousie. Elle a remarqué que les enfants espagnols ne sentent pas comme les enfants français… grâce à l’eau de cologne Nenuco !


autrice : Gaëlle Pialot

réalisatrice : Blanca Izuzquiza

Karambolage España - l'eau de Cologne "Nenuco"

Ines Anioli ne se contente pas d’enchaîner avec bonheur les podcasts. Son spectacle fait aussi salle comble partout en Allemagne. La recette d’un tel engouement ? Un humour à toute épreuve et un parler cash. Mais la Berlinoise d’adoption a aussi une part très sensible qu’elle dévoile devant la malle à vinyles de Tracks.

Psychovinyle : Ines Anioli

Ces dernières années, Ines Anioli a beaucoup fait parler d’elle avec ses podcasts et son one-woman-show. Fouinant dans la malle à vinyles de Tracks, l’humoriste et podcasteuse prouve une fois de plus qu’elle ne manque pas d’humour

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