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Arnaud Crassat réinvente la notion « d’artiste urbain » dans un langage à la fois expérimental et universel. Plus iconophile qu’iconoclaste, il reste à contre-courant du système du marché. Ses œuvres vous ont alpagué au détour d’une rue ou d’un panneau d’affichage. L’artiste nous invite ici à travers différents espaces et temporalités à découvrirson activité polymorphe.


l'atelier A

 
Ses peintures au pochoir représentent son parcours à travers l’histoire de la musique, des arts, des sciences.


Arnaud Crassat

Affranchissant sa peinture de la contrainte de l’innovation et posant au second plan les questions du style, Thomas Lévy-Lasne s'abandonne au jeu, se laisse porter, léger. Sans thème de prédilection, il s'attache à peindre « la vie qu’il mène » dans des intérieurs volés à la vie domestique ou festive et des extérieurs nature ou urbains. 

Posés dans un décor à la Nicolas Poussin, un petit homme et son tout petit portable témoignent d'une époque. Vacance

Thomas Lévy-Lasne

 
Louise Hervé et Chloé Maillet construisent des œuvres fleuve, des récits alambiqués et savants au sein desquels elles revêtent tous les rôles dans des performances touffues. Elles convoquent tous les registres, les savoirs d’autres spécialistes, le cinéma de genre, elles photographient, répertorient, enquêtent, fouillent, spéculent, filment.


 
Un passage d’eau, est un film de 2014 dans lequel elles se sont emparées de l’univers de la thalassothérapie.


Louise Hervé et Chloé Maillet

 
Décors dépouillés à l’extrême, gestes retenus, plans séquence : Valérie Mréjen a fait une signature de l’esthétique par défaut appliquée à ses premiers travaux vidéo. Elle poursuit ses expériences autour du dialogue et du récit, qu’elle manipule, transpose et réinvente. Un travail qu’elle mène parallèlement autour du couple et de son dialogue, et autour du récit autobiographique.


 
Portraits filmés est une série de Valérie Mréjen où face caméra chacun fait le récit de son histoire.


Valérie Mréjen

 
Dans ses œuvres, Julien Nédélec nous restitue le fruit de ses pérégrinations scientifiques, pour poser un jalon plastique à la croisée des théorèmes. C’est à la croisée des chemins et des idées qu’il aime se trouver. C’est là qu’il s’épanouit, rebondit, trouve de nouvelles pistes ; et c’est dans les espaces d’incompréhension qu’il trouve sa place d’artiste.


 
Avec Les Bruits, Julien Nédélec met en volumes des diagrammes, des données physiques et acoustiques.


Julien Nédélec

 
Parce qu'elle aime les livres, les encres, les papiers, Nathalie Boutté les découpe, les colle, les détourne de leurs fonctions. Attachée au souvenir, repliée sur lui, elle se raconte l'histoire et en recompose l'image à partir de ces languettes de papier qui, assemblées, livrent une fascinante texture.


 
La Disparition de Nathalie Boutté a tout à voir avec le texte de Georges Pérec qui imprimé restitue les êtres disparus.


Nathalie Boutté

Ainsi, parti d’un échange de Simon Ripoll-Hurier avec le philosophe Bruno Latour, Dreamland n’est pas l’histoire de l’apparition de la chanson, mais de ce qui émerge dès lors que l’on filme sa conception. Avec en questionnements de fond, comme dans l’ensemble du travail de Simon Ripoll-Hurier, le réel et la représentation, l’idée de faire parler des images, de rendre visible du sens.

Dreamland, dix musiciens compose et enregistre la mise en musique du rêve de l’un d’entre eux.

Simon Ripoll-Hurier

 
Marc Molk a trouvé une issue à la déception éprouvée à ses débuts avec l'objet peinture et « cette question qui gâchait (son) plaisir ». Sur ses tableaux, qui ambitionnent aujourd'hui de déclencher des appétits de toucher, de lécher, « de plus en plus, posent des gens qui lui tiennent à cœur » et lui permettent de se livrer « au sentimentalisme.


 
Dans Les Histoires d'amour, huile et acrylique sur toile, une jeune fille se fait décapiter au sabre.


Marc Molk

 
Photographiques ou Super 8, les images de Valérie Jouve ne font qu'emprunter au documentaire son vocabulaire pour remettre « en mouvement notre vision du monde qui peut, à certains moments, se figer ». Cette série minutieusement chorégraphiée construit la puissance que peut avoir un individu en dehors d'une position purement sociale.


 
Sans titre (les personnages avec Josette), est l'image première d'une série où les personnages sont le fil d'une narration.


Valérie Jouve

C’est autour de questionnements sur l’objet et son image, un endroit et sa représentation que Pauline Bastard fonde son travail, souvent collaboratif. Pour construire, elle n’hésite pas à déconstruire, décortiquer, disséquer, rencontrant et attrapant des gens dans ses projets. Avec, sous-jacente, une réflexion sur comment on devient qui on est, qu’est-ce qui constitue une personne.


 
Les États de la matière est un projet qui ambitionne de créer les traces d’une existence, celle d’Alex.


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